Funérarium

Service incontournable, dont le besoin local avait été soulignée par l’enquête commerce réalisée par la CCI en 2016, un funérarium s’implante au village artisanal du Luneau pour être opérationnel dès mai 2018…

La société Privat-Rodde, qui dispose de deux autres équipements à La Roche-sur-Yon et Rives de l’Yon, a trouvé à Dompierre-sur-Yon l’écoute attentive de la municipalité et la réponse foncière adaptée pour l’implantation de ce nouveau service : « Ce projet constitue un investissement sur le long terme pour développer et pérenniser l’entreprise. Il bénéficie d’un maximum de visibilité que lui offre cet emplacement idéal dans le Parc artisanal du Luneau, en bordure de la très passante RD 100″, explique le gérant Michel PLISSONNEAU.

Le bâtiment de 200 m2 s’insère dans une parcelle non clôturée entre le garage Renault et les Ets Chabot Girard. Bardé en bois naturel, il offre un bureau d’accueil, 2 spacieuses chambres funéraires de 28m2 et 20 m2; 2 salles d’articles/soins funéraires, un espace rencontre pour famille et amis, et 16 places de stationnement (dont 2 PMR). L’originalité du projet de l’architecte nantais Maxime Simonneaux réside dans un vaste patio à ciel ouvert, où prendra place un olivier : symbole de longévité et d’espérance, l’olivier n’est-il pas réputé éternel ?

Cimetière écologique

Le cimetière communal va faire l’objet d’un aménagement et d’une extension qui, conçus avec le cabinet TALPA, vont changer notre regard sur ce lieu de mémoire minéral et austère. Objectif : le rendre plus végétal, agréable et naturel, en faire un « espace vert » propice à la quiétude et au recueillement, mais aussi à la biodiversité via des méthodes de gestion durables…

L’aspect minéral et la « propreté  » (pas un brin d’herbe) des cimetières cachent une autre réalité : l’emploi de pesticides nocifs pour les agents d’entretien et les usagers, le sol, les eaux et toute forme de biodiversité. Proscrit depuis le 1er janvier 2017 pour les espaces verts, promenades, forêts et voiries, leur usage par les collectivités sera totalement interdit d’ici 2020, y compris pour les cimetières !

Dans une perspective de gestion durable et écologique, le cimetière existant va être végétalisé entre les tombes et dans les allées, le parvis et l’entrée valorisés, les auvents pris d’assaut par des rosiers grimpants, les limites reconsidérées. Le projet intègre gestion des eaux pluviales, remplacement du local technique, optimisation des points d’eau et du local poubelle, pose d’un mobilier adapté… Le Conseil des Sages fait le point sur l’existant : les tombes, leur emplacement, celles qui sont libres ou occupées, celles qui doivent être exhumées et pourraient être dévolues à des espaces verts et du mobiliser urbain. Le travail s’appuie sur un logiciel qui permettra de disposer d’un outil informatique de gestion du cimetière.

L’extension accueillera le columbarium, le jardin du souvenir, un espace dédié à la conservation des anciennes croix patrimoniales. Une sente douce interquartiers la longera, contribuant à faire du site un lieu de promenade en ville, en préservant intimité (clôtures sur l’espace public, espaces de tranquillité…), recueillement (bancs, espaces à l’écart des circulations…) et aspects paysagers : un écrin vert du souvenir, grâce à un ordonnancement subtil des cavurnes, espace de dispersion des cendres, types de sépultures, végétation, mobiliser urbain… Pour Arnaud DELACROIX (TALPA), « il faut commencer par redonner vie au sol stérile (sable et gravier) par des techniques de végétalisation innovantes. Le cimetière prendra son vrai visage d’ici 2 à 3 ans pour le sol et 4 à 5 ans pour les arbres et arbustes. »

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